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Frondes bancaires d’outremer

Si les rémunérations au sommet d’UBS suscitent l’opposition d’une frange toujours plus large de son actionnariat, au-delà des frontières helvétiques la résistance prend aussi de l’ampleur.

Ce printemps, 55 % des actionnaires de Citigroup ont refusé lors d’un vote consultatif l’attribution de 14 millions de francs au CEO Vikram Pandit.

Au Royaume-Uni, ce sont 27 % des actionnaires de Barclays qui ont dit non aux rémunérations, pour 5 % d’abstentions. Le vote britannique est contraignant et le président a présenté ses excuses pour les 26 millions de francs versés au CEO Bob Diamond.

Si les deux banques ont annoncé ne pas pouvoir ignorer ces résultats, elles ne donnent pas l’impression de vouloir suivre l’exemple de KeyCorp. En 2010, la caisse d’épargne de la Côte Est avait réduit le salaire de son directeur général d’un demi-million suite à la grogne de ses actionnaires.